La Hollande, en particulier Amsterdam, a longtemps été associée au cannabis en raison de sa politique libérale envers les drogues douces. Les célèbres coffee shops, où la vente et la consommation de cannabis sont tolérées dans des quantités limitées, sont devenus une attraction touristique majeure. Cependant, la situation est plus nuancée et a évolué avec le temps.
La politique néerlandaise en matière de cannabis repose sur le principe de tolérance, connu sous le nom de « gedoogbeleid ». Ce principe permet la vente de cannabis dans les coffee shops sous certaines conditions strictes, mais la production et la distribution en gros restent illégales. Cette politique vise à séparer les marchés des drogues douces et des drogues dures et à contrôler et réduire les risques associés à l’usage de drogues.
Cependant, ces dernières années, les autorités néerlandaises ont adopté une approche plus restrictive en réponse aux préoccupations liées au tourisme de la drogue et aux problèmes d’ordre public. Des mesures telles que la restriction des ventes aux résidents néerlandais dans certaines villes et la fermeture de coffee shops près des écoles ont été mises en œuvre. De plus, il y a eu des discussions sur la réglementation plus stricte de la production et de la vente pour lutter contre le crime organisé.
Bien que la Hollande soit toujours célèbre pour ses politiques libérales en matière de cannabis et reste une destination populaire pour ceux qui souhaitent expérimenter la culture des coffee shops, sa réputation en tant que « pays du cannabis » est de plus en plus contestée. Des pays comme le Canada et certains États américains ont légalisé le cannabis à des fins récréatives, menant à un changement dans la dynamique mondiale du cannabis.
Bien que le cannabis reste une partie notable de la culture néerlandaise, la Hollande évolue et adapte constamment sa politique en matière de drogues douces, cherchant un équilibre entre tolérance et régulation.
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